vendredi 30 octobre 2020

VIRUS.....SURVI

 




C  oronavirus,

O  rganisme Volant Non Identifié.

N  otre planète ? Tu l’as étouffée !

F   éroce prédateur de notre détresse - respiratoire -

I   nsensiblement, tu épuises le souffle de la vie.  

N  otre ère ? Méphétique !

E  nsemble d’hères qui erre sans aire – air.

M icrobe ! Nous, Terriens, Espèce Titanesque, Hommes

     Résilients,

E  ngageons le combat ! Aux côtés des soignants, de toutes

     les personnes mobilisées,                                                                         

 N otre seul acte d’humanité, notre cri du cœur :

      « Restez chez soi !! ».

T  enir ! Pour sauver des vies ! Pour respirer en chœur !

 

     Hélène Mariau

dimanche 9 juin 2019

LES MOTS S’AMUSENT










Monsieur d’Argencourt - Monsieur de la bourse vide (Argent court), grand écumeur de table, censément fort-en-mie (homme très gras), aime la bonne chair.  Erreur orthographique ! Vous n’êtes pas sans savoir qu’il aurait été plus juste d’écrire aime la bonne chère ; confusion futile quoi qu’il en soit car tous les plaisirs siéent à ce monsieur. N’évoquons point pour lui, un autre homonyme, toute éloquence de la chaire serait une voie abstruse.

Lors d’une invitation chez les Lachapelle, maison hospitalière, dont monsieur d’Argencourt est commensal,
je le vois, attablé, bien calé (comprenez bien installé, et non bien rempli !), sans voix mais bouche béate d’admiration devant des mets multicolores qu’il mange déjà des yeux ... les yeux du bouillon pour plus tard. Il se sert très copieusement de tous ces avant-coureurs de vin (citation de Rabelais). Ses voisines gloussent, potinent, (ôtez la terminaison du verbe et vous devinez leur humeur babillarde). L’une d’entre elles souffle à son amie : « on lui a fait manger des oublies ». L’utilisation au sens propre et figuré de oubli-e, entendez le verbe oublier et le gâteau une oublie, dissimule une raillerie dans une conversation anodine. La locution signifie : « On a oublié de lui donner à manger ». Pour autant que je sache, ce brave d’Argencourt est bâtit sur le devant ! Belle métaphore immobilière issue de nos ancêtres !

 Son appétit naturel s’accommode avec un appétit sensible au désir. Il dévore autant son repas qu’il ne bade sur une demoiselle, au prénom séducteur à souhait, Bella-rosa. Jolie comme une fleur, il est disposé à l’accueillir – la cueillir. En dépit de cette bien veillance, « Il est auprès de cette belle comme le bénitier est dans l'église, près de la porte et loin du chœur »… cœur ! (Proverbe français). Agacée par ces clins d’yeux déplacés, ces sourires visqueux, Bella-rosa trouve un faux prétexte - qu’il est maladroit de ma part d’employer l’adjectif faux, je frôle le pléonasme, un prétexte suffit pour laisser D’Argencourt en plant. « Je vais au cent » dit-elle, ce qui oralement prête à confusion, sang, cent ou sent. Pour vous cher lecteur ce qui convient à cette expression populaire est le mot tel qu’il est écrit … cependant, tout un chacun peut flairer une association d’idées odorantes entre sent et cent, le numéro cent correspondant en effet aux lieux d’aisance.

Déconfit, monsieur d’Argencourt ? Des confits graissent en un clin d’œil son assiette, un onctueux dictame. Il saupoudre sa viande nonchalamment.

Bella-rosa est derechef importunée. Jean, un égrillard, à senestre, s’est égayé auprès d’elle au point de s’égailler dans un discours certes amphigourique mais suffisamment suggestif. Il n’a pas bu que du vin de M. du puits. La charmante lui en a donné dans l’aile, il est près de sacrifier à Vénus et même très prêt. Oh ! Faire la volonté de Vénus (vous le savez déesse de l’amour) un trop grand sacrifice pour Bella-rosa ! Les offrandes attendront. Pas de sceptique dans l’assistance ! Aucun ne doute des pensers licencieux de ce malfaisant – un « mâle faisan » piètre volatile, noblesse d’une basse-cour ! Personnage septique, semeur de grossièreté se voulant d’une imagination luxuriante et luxurieuse, contaminant l’atmosphère d’une vive concupiscence !

« Un intermède - bouffe » met fin à la comédie pitoyable de « Jean - bête » Bella-rosa. L’éruption de colère de Bella-rosa est contenue par l’irruption dans la salle de monsieur Sans-Gêne (les perturbations diffèrent selon le préfixe !)

Monsieur Sans-Gêne, roi de la tartitude, habillé de pied en cap et en cape a le verbe haut. Tartitude, un maître de la cuisine ?, pas du tout, un retardataire. Il s’abouche dès son arrivée avec les autres convives, coupe la parole. Les conversations s’émiettent. Peu lui chaut ! Il s’incruste dans un échange conjugal sur l’adultère. Il baille sa définition : « L’adultère rapproche une moitié d’un tiers » – l’absence d’accent sur le verbe est volontaire, monsieur Sans-Gêne ne bâille pas, est même bien éveillé – sa réflexion ne manque pas de sel !

Monsieur est dans les mathématiques souligne Amour de La Fontaine, une dame d’un âge certain. Elle est dans les L – la cinquantaine ! Amour de la Fontaine, de paroles affables – à fables vous l’aurez bien compris - conte avec bonté. Son histoire préférée : Le corbeau et la corbeille, un couple d’oiseaux rareJ. Le récit animalier serait plus pertinent avec une corneille. À moins qu’il ne s’agisse d’un corbeau, sombre maitre chanteur (drôle d’oiseau, lui aussi) distribuant une corbeille de manuscrits mensongers, infâmes, à toute volée. Mon imagination s’égard : la fabulation ou l’affabulation ? Au temps pour moi !

Monsieur de La Fontaine peu attiré par le fabuleux - un comble peut-être - et peu enclin à écouter sa femme, très agité, explose : « De la bourrache ! ». Tous se taisent et chacun se tâte – n’y voyez aucune familiarité - . Il règne une palpable confusion, pourquoi monsieur de la Fontaine a soif de plante médicinale ? Il ne nage pas en eaux troubles, La Fontaine est toujours claire ! J  Monsieur pratique l’argot du 19 ème siècle : les plantes de bourrache étant sudorifiques, c’est une manière courtoise envers sa femme de lui dire : «Tu me fais suer ! ». Quel « bouillon de culture ! »

Un rire rafraîchissant inonde la pièce. Monsieur Sans-Gêne dévisage sans pudeur son auteur et assure « elle a du lait sous sa chemise ». Vu le léger embonpoint de cette jeune dame, tout le laisse à supposer. Mais, est-elle en grâce ou grasse à ses yeux ? Est-ce du « lait » ou du « laid », l’oral est parfois si inoffensif !

La plupart d’entre nous le pensent « On n’est pas louis d’or », on ne peut pas plaire et faire plaisir à tout le monde !!

Un petit dialogue impromptu aborde les prémices d’une logomachie. Nul n’entendit les prémisses !  

 « Allumer la lumière ! Un nom de trop, chère madame, allumer se suffit amplement à lui-même.
        - Monsieur, par bienséance, je n’ai point relevé vos dires tels que « les délices interdits », rétorque avec habileté cette chère madame.
       -  (Furieux) Comment ? Vous aimez à railler !
       -  Simple tromperie de genre, le vôtre est fluctuant. »
Monsieur s’estime beaucoup et se croit insolenté ; il ne croît cependant pas en sagesse et réfute :
« Comment osez-vous blesser, blâmer, humilier, mortifier - quelle amplification ! - mes ancêtres et moi-même ! Genre fluctuant !!? Je suis un homme, madame, et fier de l’être ! Je vous baise les mains ! »

 Un baisemain ? Un retour de galanterie ?  Non, un brin d’ironie : sur le ton plaisant, monsieur signifie à madame qu’il n’est pas de son avis.
Nonobstant l’outrance des opinions de ce monsieur, madame reste coite. Fine, adroite, elle argue :
          « Sans dessein de vous nuire, sachez au moins que le nom délice se transforme au pluriel, il est du genre féminin. Vous êtes tombés simplement dans le lacs (avec s, oui !) Je ne prête, moi, à personne de mauvais genre. »
Monsieur se tait, c’eût été inélégant d’insister.

Monsieur d’Argencourt chante à brûle-pourpoint et attiédit les sentiments exaltés. Ce chanteur fertile donne un champ libre à son imagination. 
À la vue du bœuf, il rebat les oreilles des convives de la chanson de Malbrough s’en va-t’en guerre : « mironton, mironton… » Heureux d’Argencourt, le bœuf c’est miroton !! Ne soyons pas trop moqueur, après l’apéritif, il n’a pas baptisé son vin, au contraire !  Maintenant on lui apporte une bière… (Une boite à feu !?)… trop de pression, mauvais présage, il tombe dans les pâmes - je préfère cette expression vieillie, je laisse de côté les pommes, pour le dessert ! Il s’écroule sur la table, victime d’un trou noir troublant… (Il faut savoir trou noir ou blanc)… On s’occupe de lui en grande pompe, le funèbre de la situation oblige. Sa voisine, Sibylle, d’inspiration divine, s’inquiète de la levée du corps. Il respire, elle souffle ! Elle n’a nullement l’intention de reprendre le rôle originel de croque-mort, somme toute original ! Ah ! Que nenni ! Sans façons, retirer les pompes d’Argencourt et lui mordre le gros orteil. Bon appétit ! J

Sur les convives, un silence indigeste déteint… des teints… divers…d’hiver, tous nivéens trahissent leurs émotions. Elles se colorent de soucis, de pitié, parfois de curiosité. Les mots alimentent les conversations.

Monsieur d’Argencourt se redresse, la chevelure hirsute - Quel « Épi-Tête ! » -     (hirsute est une épithète, alors j’ai osé !J)

Sibylle a l’air soucieux, ne sait pas ce qu’il faut panser – penser ? Monsieur d’Argencourt a comme mangé de l’endormi, et a du mal à se réveiller. Belle avaloire ! Un avaleur de pois gris ! Il appert que la gourmandise et la gloutonnerie associées troublent les esprits.

Les derniers hôtes remercient les maitres de maison. Ces invités finaux (finauds aussi !) s’empressent de soulager - pas le portefeuille - les inquiétudes de monsieur d’Argencourt. Sait-on jamais : « La fortune vient en dormant. »  (Cornélius Nepos).

L’incident ou accident - selon les dommages -  de monsieur d’Argencourt laisse sur leur faim – leur fin (dommage ! Fin de soirée !) les hôtes ; le dessert est inconsommé.

Indulgent lecteur,

Je suis un ver-coquin, agissant selon ma fantaisie, mon petit grain de folie, mettant en lumière quelques-unes de ces confusions, de ces expressions surannées et quelques-uns de ces jeux de mots, richesses de notre langue. À l’envi de s’amuser et d’éclairer notre lanterne.
Dans cette galerie de portraits, la gente masculine apparaît comme des étrons. Loin de moi l’idée d’une généralité prenant sa source dans ces cas particuliers, ce texte n’est pas une synecdoque. « L‘exemple souvent n’est qu’un miroir trompeur » Corneille


      Hélène mariau









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dimanche 5 mai 2019

TRACES VÉGÉTALES













                         

     Vieil arbre à histoires
     Souches absconses, branches ombreuses
     Le de cujus s’effeuille.



                      Hélène mariau

dimanche 28 avril 2019

LETTRE DE FAMILLE





J’aime à croire que ce papillon rosé virevoltant, me frôlant, c’est toi. Symbole de renaissance, le papillon représente l’âme d’un être disparu. Il a été créé par Dieu pour convoyer celle-ci au paradis.

J’aime à croire que tu es un ange, parcourant la voie lactée diaphane, stellée.

J’aime à croire…


Observer sa vie.
Insémination artificielle, grossesse gémellaire conseillée,
Réduction embryonnaire,
Un effrayant hourvari annoncé.
Pensées confuses de mots et de maux,
Risque, destin, hasard, le fœtus vivant dès sa conception, culpabilité, joie d’une grossesse, profonde tristesse,
Déréliction !
Pleurs avant, pendant, après voire 18 ans plus tard et…
Comme un voile, la douleur obombre mon cœur.


Pourquoi cette lettre ?  
Un désir de « Faire mon deuil »,
Quelle douloureuse expression !
Je viens vers toi.
Loin de tout ego, confiante, respectueuse, attentive, sereine, le cœur pleinement ouvert, les murmures de mon âme dans l’instant présent éclairent le chemin.


Message atemporel à un être cher.
Tu appartiens à ma famille, à mon histoire. Ta présence habite mon cœur.


Que ton arrière mamie t’accompagne,

Ta maman

                           Hélène mariau


vendredi 19 avril 2019

SANS " E " OU SANS " OEUFS "






  
À L’AFFÛT DU E, TOUT MOT FUT POURSUIVI, CHOISI POUR POUVOIR BONDIR DANS MON CORBILLON. LA MOISSON LIVRA UN TAPUSCRIT OVOÏDAL « SANS E » MAIS PAS « SANS ŒUFS »
                                JOYEUSE FÊTE DE PÂQUES !!
   

   Hélène mariau 

jeudi 4 avril 2019

FAIRE DES PETITS PAINS



Faire des petits pains, expression d’hier signifiant flirter.
Flirter, séduire, un moment à deux où le cœur parle.
Chacun son langage tel qu’il l’aime, tendre énamourée!


-         LE CHARME DU FRANÇOIS (ANCIEN FRANÇAIS)

·       Le fin’amor, l’amour courtois : extrait de la chanson Pus vezem de novelh florir d’un troubadour, Guillaume IX d'Aquitaine, laisses II et V11 
D'amor non dey dire mas be.
Quar no n'ai ni petit ni re ?
Qua ben leu plus no m'en cove ;
Pero leumens
Dona gran joy qui be•n mante
Los aizimens
D'amour je ne dois dire que du bien ;
si je n'en ai ni peu ni prou,
c'est peut-être que je n'en dois pas avoir d'avantage ;
mais je sais qu'il donne aisément grande joie à celui qui observe ses lois.



·       Affinons le vocabulaire par cette historiette (inventée par votre humble serviteuse !)… pour tous les rendez-vous galants.

Nos somes sis vinz dedanz un       Nous sommes 120 dans un grand

grant chastel . Li ber de Bretag     château. Le baron de Bretagne
atrique uns baule. li chevalier,li    organise un bal. Les chevaliers,
baron, li conte, les dames,             les barons, les contes, les nobles
damoiseles,les puceles,li                dames, damoiselles, jeunes filles,
damoisels et  li vaslet carolent.     les damoiseaux et jeunes hommes
                                                       dansent.
Dame Cunégonde, ele est bele !    Dame Cunégonde, elle est belle!
Uns gentil chevaliers, messire      Un gentil chevalier, seigneur 
Arthur,  orguillex , mout plesant,   Arthur, téméraire, très plaisant
gloriex, ne cessoit la                      glorieux, ne cesse de la flatter avec
blandir avecques dolceze, par        douceur, par des paroles
blandicieuses parolles. Il dit : « je   flatteuses. Il dit : " j'aime 
parame celle qui me belist.             passionnément celle qui me charme.
Mescreez me vos ? Cunégonde      Doutez-vous de moi? " Cunégonde
se contorbe, son vis vermeilly.       se trouble, son visage rougit.
Ele grondi : « vos estes entendu     Elle murmure: " Vous êtes attendu
empuer, dedanz les jardinages        dehors dans les jardins
por jamboier. Il li a respondu          pour se promener. Il lui a répondu
Aioire !! Il cuidoit estre belior.       en exprimant sa joie !! Il croit 
Cunégonde, sa belesse, la               être le plus beau. Cunégonde, sa 
estuee, l’avesproisons, est              beauté, la chaleur, la tombée de la nuit
baisiers.                                           invite au baiser.
                                                                
                                                               
           (La fin de l’histoire ? Je vous laisse toute liberté et me permet juste ces quelques pensées)

Baisier d’avril… anquenuit,                L’acte amoureux… aujourd’hui,
l’endemain ?                                         demain ?
Hé ! Cuerte ! Nos devons estre        Hé ! Petit cœur ! Nous devons
cortois ! Merchi.                                  être courtois ! Merci.
L’amor est grante !                              L’amour est grand !





-         TOUT UN REGISTRE

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·   Je t’aime, je suis amoureux de toi, je suis fou de toi,
      je te respecte, j’ai besoin de toi, je te soutiens (langage courant)
·     Je vous chéris, je suis épris, j’ai des profonds sentiments à votre égard (langage soutenu)
·    Tu  me bottes, j’te kiffe grave, je suis dingue de toi (langage familier)
·     Je te contre-aime = je t’aime aussi ; je m’enamoure (mots oubliés)





-         LE CODE AMOUREUX – LA LANGUE DES OISEAUX 

Cette langue des oiseaux a été de tout temps utilisée pour envoyer un message secret. Ajoutez le mystère aux mots dédiés à votre bien-aimée, par des jeux de mots, jeux de sonorités et de sens !

·       Un petit espace vers (= poème) sans prétention.


    ATTENTION*                    TENTATION


J’aime la fortune*        J’aime là fort une
Précieuse,                    Précieuse,
Merveilleuse.               Merveilleuse.                           
Je suis un as*,              Je suis* un coeur solitaire,                              
Epris d’une évasion*      Épris d’une belle de jour et de nuit
Financière.                   Financière*.                        
Je suis un corbeau.*      Je suis* un corps beau.
Accueille-moi,              Accueille-moi
Univers !                      Unis vers
Le désir brûlant            Le désir brûlant
De se retrouver            De se retrouver
Oh ! Mon trésor !          Oh ! Mon trésor !
Les mois*                     L’émoi
De bonheur.                 De bonne heure.

*Anagramme : attention / tentation
*Scission des syllabes : fort/une ; cor/beau ; uni/vers ; bonne/heure
*Différents sens des mots : as = le meilleur et de cœur ; évasion dans le sens d’intérêt et une évasion (faire la belle de jour comme de nuit) = belle le jour et la nuit = dame ; financière = épouse d’un banquier ; corbeau = homme d’affaires ; je suis= conjugaison du verbe être et suivre.
*Homonyme : les mois / l’émoi


·       Une lettre célèbre

(Alfred de Musset écrit à George Sand :))

Quand je mets à vos pieds un éternel hommage
Voulez- vous qu'un instant je change de visage ?
Vous avez capturé les sentiments d'un cœur
Que pour vous adorer forma le Créateur.
Je vous chéris, amour, et ma plume en délire
Couche sur le papier ce que je n'ose dire.
Avec soin, de mes vers lisez les premiers mots
Vous saurez quel remède apporter à mes maux.

(Réponse de George Sand :)
Cette insigne faveur que votre cœur réclame 
Nuit à ma renommée et répugne à mon âme.

Ne retenez que les premiers mots de chaque phrase et le message deviendra très clair.

 -         TOUT EST DANS LA FIGURE … (pas la vôtre du moins ici, car il ne faut pas négliger le langage du corps)… DE STYLE  




Pour éviter d’éroder votre amour, liste – non exhaustive- qui redore vostre Amor. (eroder = redore, un joli palindrome !)

Amour, je ne te hais point !               
Amour, je t’apprécie !            (Anaphore et litotes)
Amour, tu ne m’es pas indifférente !   
Vous êtes le soleil de mes nuits,          (Oxymore)
L’astre de mes jours !                       (Périphrase)
Mon cœur se consume d’amour.       (Métaphore)
Belle comme une déesse,                 (Hyperbole)
Votre corsage si parlant me
                   bouleverse.                 (Personnification)
Je veux vivre, je veux mourir pour vous.  (Antithèse)
Tendrement, vous aimez, m’émeut.  (Anastrophe)
Mon petit chou, mon petit
                    poulet!           (Métaphore « culinaire »)


Les maux de la faim ou les mots de la fin : une faim d’amour non comblée peut vous KC alors AC, AJC pour votre DS.

            Que le feu se déclare !!

     100
    100   = mettre quelqu'un "sens dessus                                                 dessous", soit créer une vive 
                      émotion
                       ou "sans dessus dessous" soit
                       être nus !!

                    toux.jpg the_2.jpg pere.jpg mi.jpg



                                (Tout est permis :) )

Hélène mariau