samedi 25 octobre 2014

LES EMPREINTES DU TEMPS


L' histoire de Clara


" Non ! Je ne veux plus ! "

Clara est au bord de l'abîme. Elle laisse sa vie en sommeil.

" J'ai bien pensé mourir
De chagrin et d'ennui
J'avais cessé de rire
C'était toujours l'ennui ." (Félix Leclerc )


Chaque réveil est encore plus agité que le précédent; les mêmes images viennent la hanter formant un cercle infernal.
Mais , une nouvelle journée se prépare, déjà, plus de " place pour soi" ...il faut sourire, faire comme si , occulter cet éclairage émotionnel pour espérer évacuer quelques temps toutes les situations déplaisantes, comme " un simple revers de la main ". Elle ne vit cependant qu'en " insomnie permanente" , peu de répit pour ses pensées et préoccupations.


Des mains entreprenantes ( et pourtant si aimantes  )  parcourant ses vallons, explorant une grotte secrète et intime - une bouche assoiffée de baisers- des yeux posés sur elle ivres de plaisir et d'amour- parfois seulement une infime caresse-le plus anodin des contacts- la seule idée d'un regard sur son corps....l'effrayent.


Ces ruminations l'accablent, une grande tristesse l'envahit, son corps souffre, son cœur est lourd, elle étouffe...son regard sur l'autre réalité la culpabilise : elle est une femme en couple !

" Lui...il ne doit pas comprendre ? Suis-je normale ? Suis-je coupable ? Ai-je le droit ? "


Les journées sont " électriques " , éclairées de non-dits - de ces mots qui ne sont pas autorisés à vivre - !
Seule...Clara se sent mieux, elle se réfugie dans la lecture; elle se met à l'écart et les images positives affluent.

Ainsi, peuvent surgir "des lieux où souffle l'esprit "( M.Barrès )

" Je l'aime quand il n'est pas là !"
" Il est l'heure ! Il va rentrer ! "

Les retrouvailles ? L'angoisse ! Une peur concentrique s'empare d'elle .

" Je dois le faire...mon corps fera ce qu'il a à faire...n'y pense pas ...je pleure ! "
"Il est rentré . Il semble triste. Qui souffre ? MOI ...! "

Les discussions sont rares, les banalités du quotidien meublent les soirées.

" Vite ! Se coucher, seule, lire ! "


" Des nappes de silence et d'hostilité sur le corps " s'installent .( H.Michaux )


" Mon corps m'appartient, mon compagnon me fait souffrir . "


Un ressentiment permanent comble ses journées ( semble s'atténuer dans les moments de lecture mais renaît de ses cendres comme le Phénix ) , inonde sa vie - leur vie.
De plus en plus amère, Clara devient agressive; elle le juge, le critique; ils " s'éloignent ".
Les jours et les nuits se ressemblent : ils sont entraînés par un torrent de souffrances.

Clara, déçue, se sent incomprise, se replie sur elle-même. Tout est prétexte à un débordement, tout n'est que  désillusion .

Penser, lutter- lutter, penser...Clara est épuisée.
L'inquiétude se lit sur son visage douloureux. Elle s'inquiète du cours de sa vie, voudrait tant alléger ses douleurs, tarir les pleurs .
Elle laisse voguer son regard sur le vide de son existence et perçoit le tumulte de son univers intérieur.

Un jour, une fenêtre s'ouvre dans son cœur et l'espoir d'un possible arrêt de cet " acharnement fou contre elle-même " a pu enfin y pénétrer.
Qui a trouvé la clef ?

" Je dois agir , essayer de comprendre ! "


Clara consulte.
Aidée, guidée, elle décide de " regarder " son histoire et de laisser émerger les souvenirs....
  - des paroles flottant au gré du passé ressurgissent :

   " Clara , je ne t'ai pas voulu" " Tu n'a pas été la bienvenue "

  - Une enfance en " demi- amour ", une adolescence aux relations tendues et peu affectueuses, une vie d'adulte parsemée d 'agissements sournois ( propos désobligeants, critiques blessantes sur sa famille  ) - deux ans de dépression confrontée " seule" à la douleur, aucun appel , aucune préoccupation pour elle...elle se retrouve face à un " gouffre d'incompréhension " -  une dérive émotionnelle qui aurait pu être fatale, sans point d'ancrage d'origine, l'échouement n'était pas loin...


Au fur et à mesure , les blessures remontent à la surface, Clara éprouve alors une impression poignante de malaise, de désarroi, liée à ce qu'elle ose nommer " cet amour maternel à distance".
Intérieurement, tout s'immobilise; un " éveil à la vie" éprouvant lui fait comprendre qu'elle a laissé trop longtemps quelque chose d'important en sommeil.

" Je suis en manque ! "

Sa vie s'est construite à partir de blessures profondes que son corps a reçues; elle ressent un sentiment d'abandon.
Un voile s'est déchiré révélant des souffrances insoupçonnées, une vérité " s'est libérée " .


"Maintenant tu marches dans Paris tout seul parmi la foule.
Des troupeaux d'autobus mugissants près de toi roulent
L'angoisse de l'amour te serre le gosier
Comme si tu ne devais plus jamais être aimé . " (G.Appolinaire )


Cette " plongée " dans le passé réveille en elle des images, chacune a besoin d'être pleurée .
Clara se sent meurtrie, abîmée.
En exhumant ses souvenirs , elle se retrouve comme un explorateur, une lanterne à la main, dans les abysses de son inconscient à la recherche de son identité .

" On peut tout dévoiler en l'exposant à la lumière, et tout ce qui est exposé devient lui-même lumière ." ( Saint Paul )

" Tends-moi la main ! Donne-moi la main ! Rien que ta main ! "

Pour donner un sens à tant " d'évènements " restés en suspens, Clara met des mots-maux sous la plume, hurle en silence, " lance un appel " .
Les lettres resteront sans réponse. Tout ce passé qui vit en elle , ressemble à " des histoires sans paroles " ...personne pour écouter , pour expliquer !

" Puis-je continuer " cette recherche " ? Je souffre ...le passé est trop puissant, il me pèse !  J'ai peur ...de ne pas y survivre . "

"Je sais ce que vous allez me dire. Il faut rentrer en vous-même...Je suis rentré en moi-même plusieurs fois. Seulement voilà , il n'y avait personne . Alors , au bout d'un moment, j'ai eu peur et je suis ressorti faire du bruit dehors pour me rassurer..." (Jean Anouilh )

" Et , si je lui en parlais ? "

Clara se confie à son compagnon, partage sa détresse, parle beaucoup car trop de silence à rattraper...des larmes, des cris...Il est là, écoute sa colère, l'accueille sans reproche .

"Je ne cherche pas tant à être consolé qu'à consoler, à être compris qu'à comprendre, à être aimé qu'à aimer . " ( François d'Assise )


A force de patience, d'attention, de courage....

Clara s'est réveillée, elle a pris "  conscience de sa vie " ; elle a choisi de mener un combat, accompagnée de ses émotions, partie intégrante de cette vie.
Une route lentement préparée s'offre à elle :
dans les moments de solitude, elle laissera aller son corps endormi et encouragera sans le juger le sentiment qui monte en elle...dépassera alors ses souffrances pour mieux les accepter...fermera progressivement ses entailles...cicatrisera ses blessures...et au bout du chemin....le pardon  ( le renoncement à toute vengeance ) , la compassion envers elle-même et les autres....( le sentiment maternel est le résultat d'une histoire personnelle- parfois désastreuse )

I l n'y a pas de temps perdu , que du temps vécu.
Des deuils s'accompliront, la vie se remettra doucement en mouvement.

En laissant le passé mourir à chaque instant, Clara deviendra le témoin de ce qui se passe en elle; son identité sera liée au présent.
Clara pourra " se libérer " , retrouver de l'affection pour son corps, donner à celui-ci la permission de prendre et de donner du plaisir; elle prendra " le risque " de vivre, de s'aimer et s'accordera le droit d'être aimée .


Bonne route , Clara, sur le chemin de vous-même...

" N'entendez-vous donc pas ce que crie la nature ?
Que veut-elle, sinon l'absence de douleur
Pour le corps et pour l'âme un bonheur pacifié
Délivré des soucis et guéri de la peur ." ( Lucrèce )


A TOI.....qui a trouvé la clef !!

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A TOI -LUI OU ELLE -....POUR EUX ....POUR VOUS...POUR NOUS

                                   "A toi qui m'as obligée à me poser tant de questions,
                                               à toi devant qui je me suis sentie impuissante,
                                                                             à toi qui as progressé si vite,
                               à toi que j'ai accompagné dans la terreur de l'abandon,
                                                                     à toi que j'ai tenu dans mes bras,
                                                                       à toi dont j'ai entendu l'histoire,
                                           à toi qui m'as émue par l'intensité de ta détresse,
                                                                   à toi qui m'as confié tes désespoirs,
                                        à toi qui m'as hurlé tes haines et tes rages d'enfant,
                                                                          à toi qui as découvert ta vérité,
                                                         à toi que j'ai eu tant de mal à rencontrer,
                                                                                   à toi qui t'es ouvert à moi,
                                                        à toi qui ne voulais pas me faire confiance,
              à toi qui as su affronter ta réalité et regarder les souffrances de ton
                                                                                                                       passé,
                                                à toi qui as su parler à tes enfants et les écouter,
                                                                                           à toi qui as su réparer,
                                                                          à toi qui as redécouvert l'amour,
                                                                   à toi qui as choisi de ne plus souffrir,
à toi qui m'as fait confiance pour t'accompagner sur le chemin de toi-même,
                                                                                                                         à toi.

( Isabelle Filliozat : " Que se passe t'il en moi ? " )


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Hélène Mariau












samedi 13 septembre 2014

LE PEUPLE DES MOTS



L'  ivresse des mots en exil .


E n écumant les flots de nos pensées

C omme un violent et puissant ressac ,

R éveille les sentiments échoués d'un frêle naufragé ,

I mpuissant devant les tourmentes de l'esprit .

T ransporté par le souffle de vents audacieux ,

U n déluge d'émotions jaillit...le ciel s'épure ,

R eflet scintillant de notre univers intérieur...

E xalté , le cœur s'offre à l'âme...les mots s'envolent .


Hélène  Mariau

mercredi 27 août 2014

PETIT CLIN D'OEIL


" LE MIDI " ...Ne bouge pas !!

Robert ( bèbe ) et Joséphine ( Zine ) se préparent...

Elle veut s'encagnarder , la Zine , tranquille...Bèbe préfère pêcher des galets .
Bé ! ...Il faut trouver la bonne plage...horaire ! Oh pauvre, c'était cafi de monde ! Les wagons de sardines ! ...toutes bien entassées.
" Bèbe ! le seau ! lui crie Zine
- Voueille, j'arrive, cris pas comme ça ! "
Il est brave , peuchère , ( le seau ! le sot ! ) pense Zine .

Zine prépare son bain de soleil...elle le met où elle peut. Elle se la tartine " la brioche " , elle va vite être beurrée ( bon appétit :))
En face d'elle, un càcou s'aventure vers une bombasse et se donne un genre :
" Je bois l'eau claire et transparente de tes yeux, tu es mon unique soleil ! Tu me donnes un doux et sucré baiser , hé ?
- Quel arapède, tu fais ! Laisse-moi en paix ! "
Zine s'estrasse de rire ...il s'est pris un beau râteau, le quèque , il ferait plus mieux de le donner aux minots d'à côté qui nous bâtissent d'ces châteaux impossibles ( nous ne sommes pourtant pas en Espagne ! )
Les minots  envoient du sable ; la serviette du voisin en est remplie, " bonjour " l'état de ses papiers ! Allez, zou maï ! Encore du sable....ils l'escagassent , les racailles du bac à sable . Enervée, Zine se venge sur les navettes...un bon moyen d'être transportée...et, elle rêve ...des vagues de tendresse l'enveloppent, une Eau précieuse lui taquine les narines, un " plaisant corps " l'appelle.......Qué, vous y croyez, vous ? Tè ! son cor la réveille et le seau d'eau d'un pitchoun l'achève .
Intérieurement, Zine marrone...Oh Bonne Mère, j'en peux plus de ces vacanciers, que je me languis de leur départ...elle est difficile à avoir " sa place au soleil " de nos jours. Allez, zou, elle s'en va, ils lui ont ruiné sa journée.

Pendant tout ce temps...

Bèbe a vite renoncé au " clap-clap-clap " pour le " glou-glou " , ça plombe dehors ! Il se dirige tranquillement vers son bistrot préféré .
Dans " cette pièce " :
Bèbe, notre pescadou
Sa femme , Zine
Le patron du bistrot , Fernand ( Nanand )
Marius ( Méhu ) , un habitué

Bèbe entre dans la pièce .
Nanand : - Oh l'oncle, la pêche a été bonne ? Tu fais peine, tu sais, tu as les yeux bordés d'anchois.
Bèbe : - Pfff ! Verse -moi le pastis, va !
Arrive Méhu :
-Adiéu, Bèbe, qué fas ?

Les tournées valsent, les esprits s'échauffent.
La conversation défile et tous les canons aussi...

Méhu ( s'agitant sur sa chaise ) : - Vé les filles !!
Bèbe : - T'as vu , elles " font bonne chère ! "
Méhu ( dévisageant Bèbe ) : - Gné ? Qu' es aco ? ( C'est vrai, ma foi, elles ne mangent pas :))
Bèbe bade et fredonne :
" Viens petite fille dans mon comics strip
Viens faire des bull's, viens faire des Wip ! Des CLIP ! CRAP ! des BANG ! des VLOP ! et des ZIP ! SHEBAM ! POW ! BLOP ! WIZZ ! "
Les joueurs de carte rêvent de la belle...eh ! il ne s'agit pas de faire Fanny à tous les tours !

Nanand s'impatiente et demande au Bèbe de payer les verres ...

Bèbe : Quelles tournées ??
Nanand : - Heu...Toutes, pardi !
Bèbe : ( s'énerve, Nanand lui fait venir les coucourdes ) : - T'es pas un peu fada ?  " Quand on fera danser les couillons , tu seras pas à l'orchestre " ( merci, Monsieur Pagnol )
Nanand s'encagne : - Oh, parle-moi , meilleur, hé !! Tu me dois le respect ! Je ne sais pas ce que tu as rapporté de la pêche, mais pour sûr, t'as des oursins dans les poches.
Bèbe ( mécontent, fait deux pans de brigues ) : Je t'en parlerais, moi, du respect ! Tiens, voilà tes belins ! J'en est marre de vous , je m'en vais , coumprèni ? ...( et , d'un ton moqueur, il ajoute ) " Tu me fends le cœur ! "

Arrive , la "pépée" ( Méfi ! la femme du pépé  Bèbe ! ) , rouge comme un gratte-cul, qui le traite de pousse-mégot et l'entraîne vers leur bastide. Oh coquin de sort, il est dékère, le Bèbe .

Le soir venu, après un bon pénéquet...

Bèbe fait griller paisiblement les sardines ( il y en avait aujourd'hui ! ) alors que Zine prépare les cèbes et les tomates.
Cr﨨Cr﨨Cr﨨...les stridulations des cigales diminuent peu à peu et plongent Bèbe et Zine dans la quiétude de l'été. D'un soleil à l'autre, les vacanciers vont s'en aller.
" Sur la plage abandonnée
Coquillage et crustacés
Qui l'eût cru déplorent la perte de l'été.
Qui depuis s'en est allé.
On a rangé les vacances........"

Moi, " l'estrangère " , je suis retournée dans le grand-grand Nord et ai mis " en boîte " pour mieux les conserver , toutes les belles images du Midi...merci pour son soleil, ses accents chantants et chaleureux, son ambiance si particulière...A bientôt, mes amis ! " Oh ! Hé ! Hein ! Bon ! "   Oh fan que c'était bon !!

Hélène Mariau


vendredi 18 juillet 2014

LA PATIENCE DU TEMPS



Dans la douceur du temps...

Place à nos heureux amants !
Libres, radieux et insouciants,
Abordant la vie , le regard riant .


Dans l'impatience du temps...

Un intime désir d'enfant,
Afin de serrer sur leur cœur
Cet ineffable bonheur .


Dans l'ignorance du temps...

Découverte d'un "royaume intérieur" décevant
Qui-faute d'un habitat propice en moi
Contrarie l'installation d'un petit toi !


Dans la longueur du temps...

Départ du "parcours du combattant" :
OEuvrer à la recherche d'une nouvelle voie
En temporisant les trop vifs désirs de soi ( de toi ) !


Dans les douleurs du temps...

Laissons sa place au cheminement...
Accompagné de tant d'affectations,
D'une intimité souvent en option !


Dans l'inquiétude du temps...

Esprits chagrins, tourments,
Plusieurs vies "lancées en moi"
Je soupirais une unique joie...


Dans l'espérance du temps...

A chaque dénoûment imminent,
Des attentes insoutenables
Des fins de mois ( moi ) lamentables .


L'heure tournait
La vie avançait
Les trains de "la maternité" partaient
A l'intérieur, je n'y étais jamais.

                    §§§§

Notre volonté indéfectible s'unissait à nos pleurs.

                    §§§§

" Vous devez " lâcher-prise " ...Ne plus penser à rien ! "
- A rien ?! "
Couchées , mes lancinantes, attristantes et culpabilisantes pensées !
J'étais loin de réussir ...frustration du temps !

                    §§§§

Volonté, pleurs
Pleurs, volonté

                   §§§§

Dans l'aspiration du temps...

Comme appelés par des anges bienfaisants,
Au septième ciel , nous sommes parvenus
Pour accueillir notre nouveau-venu .

                  §§§§

Regards mouillés
Mains entrelacées
Secoués de sanglots
Superfluité des mots

                 §§§§

Dans la continuité du temps...

En même temps, deux jolis présents
Des parents épanouis, une vie bien remplie
L'amour se multiplie...à l'infini .

                 §§§§

Regards mouillés
Mains entrelacées
Secoués de sanglots
Superfluité des mots

                §§§§

Ainsi, va le temps......

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"L'enfant commence en nous bien avant son commencement. Il y a des grossesses qui durent des années d'espoir..."
Marina Tsvétaeva


Hélène Mariau




                  

mardi 8 juillet 2014

Le temps des bébêtes



Elles m'embêtent...et elles " pensent-bêtes "...
Pourtant certaines sont de véritables ascètes .
Abeilles, fourmis, gendarmes, sont loin d'être bêtes ! ( vous avez remarqué ? une asyndète ! )
Vous, Gendarmes, ne venez pas jouer les trouble-fêtes !
Dans toutes les colonies, les uns végètent et les autres sont considérés comme des dieux indigètes.
Reconnaissons cependant à certaines bébêtes , une organisation sociale qui en fait des esthètes.
Mais...elles nous inquiètent quand elles empiètent sur notre territoire.
Personnes sujettes " aux maux de bêtes " , sachez : " Entre l'arbre et l'écorce, il ne faut pas mettre le doigt " !
Alors, je markète pour ce monde de l'infiniment plus petit, qui reflète à nos yeux, je guillemette " une autre planète ".
On aurait plutôt envie de mettre ces bébêtes dans une boète ! ...customisée, une tenboi, quoi ! (chez nos amis canadiens )
Avis de tempête ! mon cerveau navigue et échoue...c'est le désert avec la lettre suivante...alors, l'écrit s'écarte au profit du son...je suis donc en q(u)ête !!
Puis, ayant retrouvée " mon esprit " , je suis à nouveau prête pour cette amusette un peu casse-tête , qui verra peut-être naître des " cellules royales " ! :) ( merci les abeilles ! )
Nos amies , les bébêtes ont une requête : nettoyeurs, pollinisateurs, ...elles aimeraient que leurs attitudes revêtent une sorte de beauté à tout le moins d'utilité...adieu, la fixette sur les mouches un peu sales, les araignées qui piquent, les fourmis dans le sucre...

Ce peuple évolutif peut se piquer de nous avoir bien inspiré...

Une journée très spéciale

Il fait beau , vous avez des fourmis dans les jambes, pour les enlever rien de tel qu'un petit tour au marché aux puces où vous n'aurez plus aucun doute sur la nature de votre compagne, elle est viscéralement cigale et vous prenez la mouche. Vous rejoignez alors votre bête à bon dieu...
De retour dans votre logis, vous avez des antennes et " le temps se couvre " , mieux vaut sortir !Apprêté d'un nœud papillon, avec votre compagne à taille de guêpe , vous vous retrouvez dans un bateau-mouche pour finir par danser la chenille...vous gigotez comme un asticot . Un imago hors catégorie volette çà et là près de votre compagne...Minute papillon ! Vous vous métamorphosez...mauvais comme une punaise , vous secouez les puces de cet individu, à l'envie de le pulvériser . Fin de soirée agitée et pas piquée des hannetons ! Le repos du combattant vous attend, fier comme un pou , vous bourdonnez de plaisir auprès de votre chère et tendre grande sauterelle !

Un petit clin d'œil sans prétentions au monde des bébêtes ...espérant simplement que cette " alphabête" ( même incomplète ) et ce récit " à l'air ( des ) bête (s) " , vous aient apporté une " quiescence" dans notre milieu parfois bien toxique , rempli de prédateurs et de parasites.

Hélène Mariau

mardi 1 juillet 2014

UN ELAN DE VIE


Danse ! Danse ! Sans te priver !
Ton corps pour un temps libéré....

JEUNE FILLE ENCORE HIER " PEU SOUTENUE "
DANS SON ETROIT CORSET EST DEVENUE
FILLE DE COURAGE ET DE VOLONTE
TOUTE A L'ENVIE DE SE REDRESSER .
SOUFFREZ, QUE JE VOUS DISE,
ELLE Y EST PLUS QUE SOUMISE
AUX DOULEURS, FATIGUES, REGARDS,
QUI POURRAIENT LA METTRE A L'ECART .
ADOLESCENCE EN DEMI-TEINTES,
EN CLAIR-OBSCUR , ELLE EST DEPEINTE .


En un clin d'œil, toutes avaient le nez dans le spectacle . Habit de lumière revêtu, l'angoisse sur toutes les lèvres, tout yeux et tout oreilles, mais aucunement la grosse tête, seulement fières comme un coq...sur une musique de rock

On vient leur donner le dernier " coup de fouet " avant l'ouverture du "ballet" :" Retroussez les manches, mouillez la chemise, ne retournez pas la veste ! "...elles sont enfin habillées de pied en cap...sur une chanson de rap

Elle...ma fille...c'est le pompon ! Elle a boutonné le dimanche avec le lundi, elle a un nœud en trop ( celui de l'estomac ! ) , les jambes en coton et les nerfs en pelote, rien de tel pour tricoter des gambettes !... sur un morceau de claquettes

Mais de fil en aiguille, en se serrant les coudes ( un grand merci à l'huile de coude ! ) avec un bon coup de main, ses amies danseuses lui ont mis du cœur au ventre. Libérée des mauvaises pensées qui dansent dans sa tête , elle est plus à l'aise dans ses "baskets" ..ça va, ...sur un air de salsa

Moi, sa mère...je ne sais plus sur quel pied danser, ce spectacle me cause bien des soins ( il est si important pour ma fille, mon " être-au-monde " ! )...je me souviens alors de mes paroles : " Aujourd'hui est ta priorité ! Aujourd'hui est à toi ! Je te tire mon chapeau . " ...sur un rythme de disco

Tirées à quatre épingles, le sourire jusqu'aux oreilles, elles se sont données à cœur joie...et hop ! ...sur une note de hip hop...Chapeau bas ! Elles ont fait corps !

Elle, son corps ? Ma fille rayonne de la tête aux pieds. Soulagée " d'un grand poids " , dès qu'elle est entrée en danse, elle a parlé....en silence...sur des figures de break danse

Une émotion sourde étreint ma gorge; partager sa joie est un véritable bonheur...plaisir éphémère mais ô combien salutaire !
Nous sommes rappelées à la réalité : il l'attend ( cet ensemble de plastique, de métal et de vis )..." drôle de mariage ! " même s'il a épousé parfaitement son corps !
Des pensées négatives parfois me traversent l'esprit ( je ne peux plus le souffrir ! )....j'ai honte ! Qui souffre ? si, moi, j'éprouve de la peine, si mon cœur se sent déchiré, je n'ai pas le droit de baisser les bras. Aimer c'est souffrir...aimer c'est panser, et bien penser...trouver les mots encore et encore pour les maux "en corps" ...se composer un visage, ôter au mieux " cette fatigue des yeux " celle des images quotidiennes , des blessures de l'âme et de la souffrance du corps.
Pour combien de temps ? Ma fille est " en souffrance"... sur des pas de danse


" COLONNES A LA UNE " !
POUR QUELQUES UNS , QUELQUES UNES .
SI LE COUP N'EST PAS FATAL ,
QUOIQU'IL EN SOIT DEMEURE LE MAL .
LAISSONS LE TEMPS AU TEMPS...
POUR VIVRE CHAQUE INSTANT...

Hélène Mariau


mardi 24 juin 2014

" Le déménagement des lettres "

Contrepèteries à l'essai


Hollande élu, a posé un espoir.
Hollande président, a posé un (s)espoir.

Réveille-toi !
T' éveille Roi ?

Il est lourd !
Il " l' et " sourd !

Copé-UMP : une telle brouille !
Copé-UMP : une belle trouille !

Droite-Gauche : même combat !
Droite-Gauche : " cème " mon bat. ( sème mon bas ...de laine ! )

Les politiciens : des fous sans loi,
                           des loups sans foi.

A l'aide ! Les savants philosophes !
Hypocrate "et" Démocrite....le démocrate "est" hypocrite.

Ceux qui nous gouvernent sont des girouettes ! (contrepèterie dite 
                                                                             belge dans les 
                                                                             livres !) 

Mais, on peut s'attendre un jour à un feu de poudre . ( à vous d'inverser ! )
                                                                          

mardi 17 juin 2014

JE M'ADRESSE AU " CHOEUR "


Dans le chœur,
Mon cœur !
Débonde son cœur,
Reprend en chœur.

Hommes, femmes de " chœur"
Qui avez à cœur
D'enflammer nos cœurs
Faites chœur !

Du fond du " chœur ",
Un cri du cœur
D'un homme de " chœur "
Touché en plein cœur.

Cœur ouvert, à contrecoeur,
Il doit reprendre cœur.
Alors, tous en chœur !
Soutenez mon cœur !

" Sans- chœur " !
Quel triste cœur !
Un peu de baume à son cœur
Pour faire battre le " chœur ".

             Pour mon amie.

mercredi 11 juin 2014

LA VIE A UN SENS


Elle est là ! Elle me suit et me poursuit ! Elle est en moi... Elle m'a rattrapée...

Sophie voudrait s'envoler, en quête d'Ailleurs... Rêve merveilleux. En cet instant, les yeux fixés sur ses pensées, elle se contente de son nouveau refuge, son imaginaire peuplé de douces émotions. Tel un explorateur en territoire inconnu, baigné dans un bleu profond, elle laisse un gouffre sans fin capturer son esprit et poursuit son voyage intérieur.

Sophie est allongée, recroquevillée, sur son lit et referme doucement la " porte " sur elle. Elle retourne les derniers évènements dans tous les sens. Seule, dans sa " bulle ",  elle essaie de redonner un peu de sens à sa vie ; plus sereine, son propre univers se met en place... fuir le passé, fuir le présent pour s'évader... enfin ! Elle revisite alors le palais de sa mémoire, là où sont cachés ses coffres à souvenirs. Les portes s'ouvrent sur certaines salles, certaines époques de sa vie, bons ou mauvais trésors. Et... il est bien là ce passé irréversible, si dur à accepter, la gorge nouée, le cœur serré, les yeux égarés, les larmes tout naturellement coulent sur son visage tourmenté...

Son mal-être a t-il un sens ? Il porte au moins un nom: Trahison ! Le chagrin l'accable. Sa meilleure amie - sa sœur - l'amie, avec qui elle était, elle et elles deux à la fois...Vous savez ? L'ami, celui qui est tout près de vous et en même temps celui qui vous laisse votre place, avec lequel, on ne redoute pas les différences.
Un " beau " jour, en dépit du bon sens, Sophie découvre l'inconcevable. La fatigue de son regard traduit l'immense déception ressentie et l'anéantissement qui a suivi. Effondrée, par tant de mensonges cruels, de propos haineux, désobligeants... Pleine d'amertume, elle a perdu une partie d'elle-même. La tristesse, ce mal languissant, l'a rendue lasse au point de lui ôter toute puissance d'agir, tout éclat de colère.

Seule issue de secours... se réfugier de plus en plus souvent dans sa " bulle".
Sophie veut " tuer le temps " et reprendre ses sens. Pendant ces moments de repli, se dessine un méli-mélo de souvenirs, de désirs, d'émotions, d'angoisses, entassés pêle-mêle... une vraie caverne d'Ali Baba dans laquelle il est difficile de mettre de l'ordre et d'y trouver la moindre richesse !! Pour son entourage, cette " bulle" : une cellule grise ; pour elle : une liberté, échapper à l'émotionnel.

Affligée, la peine est trop forte, la douleur trop vive pour qu'elle puisse se rendre compte que son enfermement évolue dans le mauvais sens. Sophie perd tout intérêt pour le quotidien, les joies naturelles n'ont plus aucune importance pour elle. L'amour des autres ne trouve plus aucune justification à ses yeux. Et pourtant...

Aujourd'hui, encore, elle se rappelle de certaines conversations :
" Tu n'as pas le droit de prendre ce chemin ! s'inquiète son compagnon. 
Ne nous laisse pas ! On t'aime ! supplie t-il.
- Comment peux-tu savoir mieux que moi ce qui est bon pour moi ? Tu ne peux pas me comprendre ! J'ai besoin de cette " bulle " ! Laisse-moi ! " proteste t-elle, perdue.
Puis, elle ajoute, éplorée : " Je ne peux pas ! J'ai si peur ! "
Détentrice de son passé, mais si vulnérable face au présent ! Et pour l'avenir...? Le passé de sa mémoire est son temps à elle; il est unique ; elle compose tant bien que mal avec lui... Le présent et l'avenir, leurs contraintes l'inquiètent, elle se sent faible pour les affronter. Pourquoi vouloir lui " imposer son temps " ?

Alors, avec patience, respect et douceur, son compagnon se bat pour elle, pour eux, pour lui... il partage sa souffrance, a tous les jours une main tendue, les mots qui consolent. L'amour donne des couleurs à la vie, mais il ne tombe pas du ciel ; chacun a au fond de soi une réserve de sentiments très forts, dans laquelle il puise à bon escient et à point nommé !
Lentement, Sophie apprend à écouter son chagrin, à s'ouvrir à ses émotions... à s'interroger : " Et moi ? Qu'est-ce que je veux vraiment ? Qu'est-ce que je vaux vraiment ? Quelle direction dois-je suivre ? " En apparence seule dans sa " bulle" mais loin de l'être, son histoire prend un nouveau sens et la force des mots fait son chemin....
D'autres voix, attendrissantes lui permettent d'épurer son passé... voix d'enfants perdus dans son monde inaccessible, où tout dialogue serein et aimant devient inexistant. "Sors ! Sors, maman ! "... voix réelles ou le fruit d'un esprit fatigué, fatigué de se battre, fatigué de s'éloigner...? Qu'importe ! Sophie retrouve l'envie de vivre !

Il y a un temps pour tout : le repli, la solitude, un temps pour comprendre, un temps pour se connaître et une éternité pour aimer. Si tu veux, tu es libre, mais sans cet amour de l'autre, rien n'est possible.

Comme ce fut long ! Deux longues années... pour entrevoir enfin les rivages d'un monde en reconstruction où on souligne la vie avec les couleurs de l'arc en ciel.
Sophie a redonné un sens à sa vie, a retrouvé la paix. Elle a choisi d'écrire différemment les pages de son avenir. Sa blessure restera dans le palais de sa mémoire, dans un coffre à souvenir dont la clef est ni perdue ni enterrée, seulement enfouie. La " bulle" est rangée et divague dans les couloirs du temps. Son " amie " ? ... est à plaindre , il lui manquera à jamais un sens !!

La consolation vient du temps, des autres et de soi-même... La vie a un sens.

Hélène mariau

mercredi 4 juin 2014

LAISSE-MOI !

Laisse-moi !

Veiller sur mes enfants

Fleurir l'amour

Offrir mon sourire

Odorer la nature

Éprouver des regrets

Adoucir mes blessures

Me nourrir de l'écriture

Laisse-moi le temps !


Laisse-moi !

Je ne t'entends pas

On ne s'entend pas.

Tu me touches pourtant,

J'ai si " froid au cœur ".

Obscure clarté ! Éclaire- moi !

Hélas ! Tout n'est que ténèbres !

Parfum de cendres et d'abandon

Ton odeur suggère ma peur.

Lugubre procession dans un silence glacial,

Oraison funèbre pour une nuit éternelle.

Ton univers ? Loin d'être de bon goût !

Ainsi, laisse-moi tout le temps !


Je veux vivre sans temps mort.

Laisse-moi le temps !

Laisse-moi tout le temps !

Laisse-moi !





samedi 31 mai 2014

SANS CRIER GARE !



REMETTRE LES PENDULES A L'HEURE



MINUIT :  Aux douze coups de minuit...une nouvelle histoire commence...Tiens donc ! Elle est sur les rails !  

1 HEURE :  Au train où ça va ! ....A la bonne heure ! ...Il était une fois....une affaire qui allait bon train, dans un royaume pas si lointain...., tout à coup "on est tombé sur un os"...( une  fois n'est pas coutume )...le projet a déraillé.

2 HEURES : Deux voix "de la raison" s'opposaient : celle de la SNCF et celle du RFF ( les deux font la paire )....qui était responsable ? mais pas coupable pour les TER trop larges.

3 HEURES : Certains pensaient : "Chacun se trompe ici-bas " (La Fontaine ) , d'aucuns prétendaient : "A moitié victime, à moitié complice, comme tout le monde " (J.P.Sartre ) ...le débat était (lui!) sur la bonne voie...entre deux maux, il faut choisir le moindre...alors, il fut décidé de remettre le réseau sur les rails..."raillerie, à part "...en deux temps, trois mouvements, on se mit au travail. Evitons encore plus de gaspillage d'énergie, de matériel et de temps...

4 HEURES : Le temps, c'est de l'argent...en parlant de choses qui fâchent...entre 4-z-yeux...lors d'un cinq à sept ...d'une seule voix, il fut décrété de ne pas s'engager sur cette voie : "Les conseilleurs ne sont pas les payeurs "...la révolte grondait déjà dans le royaume...il fallait tout faire pour que les sujets se tiennent à quatre.

5 HEURES : Sinon, comme deux et deux font quatre, l'affaire fera les cinq colonnes à la une...l'ensemble du peuple n'était pas la cinquième roue du carrosse ! Le souverain ( ou plutôt le principicule, par les temps qui couraient ) de ce beau royaume envoya ses meilleurs ouvriers et engagea un train de réformes, pour mener à bien le projet initial :

6 HEURES : Un travail à la six-quatre-deux était à éviter puis il fallait bien choisir entre " les six ails et les six aulx ".

7 HEURES : Pour mettre le projet en train, ne pas manquer " d'en-train" ! Prenez vos bottes de sept lieux et " Cent fois sur le métier, remettez votre ouvrage " (Nicolas Boileau )

8 HEURES : Faites les 3 huit ! Travaillez dans la joie et la bonne humeur sur la voie-non pardon- sur la voix du RAÏ en chantant Faudel.

9 HEURES : Tous les sujets de sa majesté attendaient la preuve par neuf et que tout à un train d'enfer soit remis à neuf ....

10 HEURES : pour que le royaume mérite un dix sur dix.

11 HEURES : Autrement, certains sujets prendront le train 11 et qui boira le bouillon d'onze heures ? ( le souverain ? )

MIDI : DOUZE HEURES :" Heure de midi, que tu es belle, toute gonflée du plaisir de la pause ! [...] Trêve, calme, apaisement, ô belle heure de midi ! Tu règnes sur un peuple en détente de nerfs et de muscles, tu es la souveraine d'un royaume immobile et figé ." (Maurice Bedel Traité du plaisir ) ...plaisir des heures, le bonheur dans l'ordinaire !

13 HEURES : Treize à table ! ...chance ou malchance ?

14 HEURES : ...toujours la pause...les ouvriers se divertissaient : "dans la famille "EN TRAIN " , je voudrais le père ! Bientôt les quatorze pères " mais, le jeu dut s'arrêter et  ils reprirent le train-train quotidien.  

15 HEURES : " Quinez ! ( anagramme de quinze ) si vous voulez ! mais, "maniez-vous le train ! " " siffla le chef.

16 HEURES : Le quatre-heures, c'est sacré !

17 HEURES : L'affaire allait bon train, mais la vitesse était au ralenti ce qui contraria le chef. Il s'échauffa : "Arrêtons de se raconter des histoires, vous le savez un train peut en cacher un autre. Alors, laissez reposer les 17 muscles de votre langue et remettons-nous au travail !

18 HEURES : Plusieurs fumaient comme une locomotive. ( pas de panique ! c'est  18 , le numéro des pompiers ! (lol!)

19 HEURES : Le souverain arriva, c'est un "sacré" numéro, arrivé en grande pompe et avec lui, il " y a du beau linge"  ....à 19 ? le hasard ? nostalgie d'un numéro fétiche ? 19 ! ma chère Corrèze ! ô temps souverain!!

20 HEURES : Il était à l'heure pour faire son numéro habituel : "Ne sortez pas des rails, nous sommes sur la bonne voie ! " ressassa t-il. "Chaque vin a sa lie, chaque homme a son défaut "...pourvu qu'il ne nous fasse pas manger la grenouille avec toutes ses histoires.

21 HEURES : La résolution est proche....le souverain vint et il vainc ? ...mais, en vain, ...ils étaient 20 et un qui s'acharnaient au travail...Il ne faudrait pas non plus qu'il se pare des plumes de paon !!

22 HEURES : 22, v'là le chef ! Il regroupe ses troupes...la fin est imminente ( la faim aussi! )

23 HEURES : Le véritable élément de résolution était là : le travail des ouvriers " Il faut rendre justice à ceux qui la méritent" ( Napoléon Bonaparte) ... "Mieux vaut agir avec les mains que de regarder mille fois avec les yeux "

24 HEURES : En 24 heures chrono, ils ont réussi...et tous les sujets de ce beau royaume roulèrent heureux sur la bonne voie des nouveaux TER.


MORALITES : - "Avis donné n'est pas preuve de vérité" ( G. Meurier)

                            - "Votre drame, c'est de faire un drame de tout " (H. de Montherlant ) (une citation pour le souverain ? )

                            - " Le seigneur est le bateau, les gens ordinaires l'eau, l'eau porte le bateau ou le fait chavirer . " ( proverbe chinois )

ET CECI EST UNE HISTOIRE VRAI :)
                                                                        TERMINUS TOUT LE MONDE DESCEND !!
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mardi 27 mai 2014

MAMAN







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                                         <3<3<3<3<3<3<3<3<3<3<3<3<3<3<3<3
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                                          <3<3<3<3<3 N  A  M  A  M <3<3<3<3<3
                                           <3<3<3<3  V                        I <3<3<3<3
                                            <3<3<3<3 O          ?            O <3<3<3<3
                                             <3<3<3<3  I                      T <3<3<3<3
                                               <3<3<3<3  C                 R  <3<3<3<3
                                               <3<3<3<3     I  P  O  U  <3<3<3<3      
                                                                   !                  !
                                                                   !                  !
                                                                   !                  !
                                             E E ENSEMBLE,  ON  A  COMMENCE  E E
                                            N T  PENDANT   9   MOIS....   CACHEE  N T
                                           C E   J'EN AI  INTENSEMENT  PROFITE  C E
                                           O T   PUIS LE GRAND JOUR EST VENU  O T
                                           R E   LE VASTE MONDE A DECOUVRIR  R E
                                           E T   POUR MOI, UN VRAI CASSE-TETE   E T
                                           E E   J'ETAIS BIEN LOIN D'ETRE PRETE    E E
                                           N T  ALORS, PAS A PAS,  DOUCEMENT    N T
                                           C E   ENSEMBLE....... ON AVANCA........     C E
                                           O T   TU  AS  ETE  , TU  EST , TU  SERAS   O T
                                           R E                 MON EVEILLEUSE                  R E
                                           E T                MON AVISE TUTEUR               E T
                                         <3<3<3          MON PRECIEUX GUIDE          <3<3<3
                                                               MA SEULE CONFIDENTE
                                                              MA  SI  FIDELE COMPLICE
                                                             MON   DOUX   RECONFORT
                                                                      M D                      T  I
                                                                      O  E                      O N
                                                                       I  V                       I  S
                                                                       ?   I                       ?  P
                                                                       T  E                       I  I
                                                                       O  I                       N R
                                                                       N  L                      F A
                                                                       B  L                      I  T
                                                                       A  E                      N R
                                                                       T  S                       I   I
                                                                       O  S                      E  C
                                                                       N  E                      <3 E
                                                                     <3<3<3                  <3<3<3