mardi 24 juin 2014

" Le déménagement des lettres "

Contrepèteries à l'essai


Hollande élu, a posé un espoir.
Hollande président, a posé un (s)espoir.

Réveille-toi !
T' éveille Roi ?

Il est lourd !
Il " l' et " sourd !

Copé-UMP : une telle brouille !
Copé-UMP : une belle trouille !

Droite-Gauche : même combat !
Droite-Gauche : " cème " mon bat. ( sème mon bas ...de laine ! )

Les politiciens : des fous sans loi,
                           des loups sans foi.

A l'aide ! Les savants philosophes !
Hypocrate "et" Démocrite....le démocrate "est" hypocrite.

Ceux qui nous gouvernent sont des girouettes ! (contrepèterie dite 
                                                                             belge dans les 
                                                                             livres !) 

Mais, on peut s'attendre un jour à un feu de poudre . ( à vous d'inverser ! )
                                                                          

mardi 17 juin 2014

JE M'ADRESSE AU " CHOEUR "


Dans le chœur,
Mon cœur !
Débonde son cœur,
Reprend en chœur.

Hommes, femmes de " chœur"
Qui avez à cœur
D'enflammer nos cœurs
Faites chœur !

Du fond du " chœur ",
Un cri du cœur
D'un homme de " chœur "
Touché en plein cœur.

Cœur ouvert, à contrecoeur,
Il doit reprendre cœur.
Alors, tous en chœur !
Soutenez mon cœur !

" Sans- chœur " !
Quel triste cœur !
Un peu de baume à son cœur
Pour faire battre le " chœur ".

             Pour mon amie.

mercredi 11 juin 2014

LA VIE A UN SENS


Elle est là ! Elle me suit et me poursuit ! Elle est en moi... Elle m'a rattrapée...

Sophie voudrait s'envoler, en quête d'Ailleurs... Rêve merveilleux. En cet instant, les yeux fixés sur ses pensées, elle se contente de son nouveau refuge, son imaginaire peuplé de douces émotions. Tel un explorateur en territoire inconnu, baigné dans un bleu profond, elle laisse un gouffre sans fin capturer son esprit et poursuit son voyage intérieur.

Sophie est allongée, recroquevillée, sur son lit et referme doucement la " porte " sur elle. Elle retourne les derniers évènements dans tous les sens. Seule, dans sa " bulle ",  elle essaie de redonner un peu de sens à sa vie ; plus sereine, son propre univers se met en place... fuir le passé, fuir le présent pour s'évader... enfin ! Elle revisite alors le palais de sa mémoire, là où sont cachés ses coffres à souvenirs. Les portes s'ouvrent sur certaines salles, certaines époques de sa vie, bons ou mauvais trésors. Et... il est bien là ce passé irréversible, si dur à accepter, la gorge nouée, le cœur serré, les yeux égarés, les larmes tout naturellement coulent sur son visage tourmenté...

Son mal-être a t-il un sens ? Il porte au moins un nom: Trahison ! Le chagrin l'accable. Sa meilleure amie - sa sœur - l'amie, avec qui elle était, elle et elles deux à la fois...Vous savez ? L'ami, celui qui est tout près de vous et en même temps celui qui vous laisse votre place, avec lequel, on ne redoute pas les différences.
Un " beau " jour, en dépit du bon sens, Sophie découvre l'inconcevable. La fatigue de son regard traduit l'immense déception ressentie et l'anéantissement qui a suivi. Effondrée, par tant de mensonges cruels, de propos haineux, désobligeants... Pleine d'amertume, elle a perdu une partie d'elle-même. La tristesse, ce mal languissant, l'a rendue lasse au point de lui ôter toute puissance d'agir, tout éclat de colère.

Seule issue de secours... se réfugier de plus en plus souvent dans sa " bulle".
Sophie veut " tuer le temps " et reprendre ses sens. Pendant ces moments de repli, se dessine un méli-mélo de souvenirs, de désirs, d'émotions, d'angoisses, entassés pêle-mêle... une vraie caverne d'Ali Baba dans laquelle il est difficile de mettre de l'ordre et d'y trouver la moindre richesse !! Pour son entourage, cette " bulle" : une cellule grise ; pour elle : une liberté, échapper à l'émotionnel.

Affligée, la peine est trop forte, la douleur trop vive pour qu'elle puisse se rendre compte que son enfermement évolue dans le mauvais sens. Sophie perd tout intérêt pour le quotidien, les joies naturelles n'ont plus aucune importance pour elle. L'amour des autres ne trouve plus aucune justification à ses yeux. Et pourtant...

Aujourd'hui, encore, elle se rappelle de certaines conversations :
" Tu n'as pas le droit de prendre ce chemin ! s'inquiète son compagnon. 
Ne nous laisse pas ! On t'aime ! supplie t-il.
- Comment peux-tu savoir mieux que moi ce qui est bon pour moi ? Tu ne peux pas me comprendre ! J'ai besoin de cette " bulle " ! Laisse-moi ! " proteste t-elle, perdue.
Puis, elle ajoute, éplorée : " Je ne peux pas ! J'ai si peur ! "
Détentrice de son passé, mais si vulnérable face au présent ! Et pour l'avenir...? Le passé de sa mémoire est son temps à elle; il est unique ; elle compose tant bien que mal avec lui... Le présent et l'avenir, leurs contraintes l'inquiètent, elle se sent faible pour les affronter. Pourquoi vouloir lui " imposer son temps " ?

Alors, avec patience, respect et douceur, son compagnon se bat pour elle, pour eux, pour lui... il partage sa souffrance, a tous les jours une main tendue, les mots qui consolent. L'amour donne des couleurs à la vie, mais il ne tombe pas du ciel ; chacun a au fond de soi une réserve de sentiments très forts, dans laquelle il puise à bon escient et à point nommé !
Lentement, Sophie apprend à écouter son chagrin, à s'ouvrir à ses émotions... à s'interroger : " Et moi ? Qu'est-ce que je veux vraiment ? Qu'est-ce que je vaux vraiment ? Quelle direction dois-je suivre ? " En apparence seule dans sa " bulle" mais loin de l'être, son histoire prend un nouveau sens et la force des mots fait son chemin....
D'autres voix, attendrissantes lui permettent d'épurer son passé... voix d'enfants perdus dans son monde inaccessible, où tout dialogue serein et aimant devient inexistant. "Sors ! Sors, maman ! "... voix réelles ou le fruit d'un esprit fatigué, fatigué de se battre, fatigué de s'éloigner...? Qu'importe ! Sophie retrouve l'envie de vivre !

Il y a un temps pour tout : le repli, la solitude, un temps pour comprendre, un temps pour se connaître et une éternité pour aimer. Si tu veux, tu es libre, mais sans cet amour de l'autre, rien n'est possible.

Comme ce fut long ! Deux longues années... pour entrevoir enfin les rivages d'un monde en reconstruction où on souligne la vie avec les couleurs de l'arc en ciel.
Sophie a redonné un sens à sa vie, a retrouvé la paix. Elle a choisi d'écrire différemment les pages de son avenir. Sa blessure restera dans le palais de sa mémoire, dans un coffre à souvenir dont la clef est ni perdue ni enterrée, seulement enfouie. La " bulle" est rangée et divague dans les couloirs du temps. Son " amie " ? ... est à plaindre , il lui manquera à jamais un sens !!

La consolation vient du temps, des autres et de soi-même... La vie a un sens.

Hélène mariau

mercredi 4 juin 2014

LAISSE-MOI !

Laisse-moi !

Veiller sur mes enfants

Fleurir l'amour

Offrir mon sourire

Odorer la nature

Éprouver des regrets

Adoucir mes blessures

Me nourrir de l'écriture

Laisse-moi le temps !


Laisse-moi !

Je ne t'entends pas

On ne s'entend pas.

Tu me touches pourtant,

J'ai si " froid au cœur ".

Obscure clarté ! Éclaire- moi !

Hélas ! Tout n'est que ténèbres !

Parfum de cendres et d'abandon

Ton odeur suggère ma peur.

Lugubre procession dans un silence glacial,

Oraison funèbre pour une nuit éternelle.

Ton univers ? Loin d'être de bon goût !

Ainsi, laisse-moi tout le temps !


Je veux vivre sans temps mort.

Laisse-moi le temps !

Laisse-moi tout le temps !

Laisse-moi !