Amarrée au bord
de mes rêves,
Je quitte ce
monde sublunaire.
S’échouent le
long de la grève,
Des épaves de
pensées solitaires.
J’épouse le
mouvement envoûtant,
De quelques
courants inconnus.
Là-bas, une
voix ondoie sous les nues
Et me guide tel
un phare tout- puissant.
A l’abri d’une
anse…
Déchaînement
des passions !
Étranges
frissons – union !
Tourbillon des
sens…
Dans cet océan
d’illusion,
Présence d’une
vive agitation.
Être tourmentée !
Sentiments submergés !
Je quitte le
rivage de mes désirs,
Happée par la
barque du temps,
Le vent pleure
mes souvenirs,
Emportés par
l’âme de mon amant.
La houle gémit- remous de souffrance…
Naufrage de mes espérances !
Sur l’oreiller,
des larmes amères,
Seules témoins de cet émoi
crépusculaire.
J’ai perdu mon point d’ancrage.
Hélène mariau