Tu as 50 ans
Et
tes larmes d’alors, libératrices,
Ont
été…les larmes
D’une
enfant.
Tu
frappes depuis si longtemps
A la
porte,
A la
porte de son cœur,
De
son cœur,
De
mère…
Elle
est restée le témoin impassible,
De
tes années de prostration.
Délaissement
absolu !
Tu
as été l’unique compagne
De
ta profonde et
Lancinante
affliction.
Ce
silence t’a consumé.
Perdue
dans la tristesse,
Tu
as déguisé tes sentiments,
Affecté
tes attitudes,
Masqué
cette obscure sensation…
D’angoisse.
Et, face à d’interminables errances,
Tu as plongé dans l’intimité de ton âme,
Écouté son souffle.
A
travers des réminiscences d’un autre âge
Sourdait
alors un lourd secret.
TU
ES L’ENFANT NON DÉSIRÉE,
QU’ELLE
N’A PAS ESSAYÉ D’AIMER !
MAIS,
POURQUOI ?
Le
venin délétère et insidieux
Du
passé
S’est
diffusé.
Une
insondable culpabilité
T’a
taraudée
Jusqu’à
l’obsession,
La déraison.
Dérélictions absolues !
Ultime refuge,
Un voyage solitaire,
Pour « t’éprouver toi-même »,
T’épancher en confidences.
Aventure périlleuse,
Pathétique.
La rencontre a échoué.
Aucun accueil de toi !
Dans
cet inéluctable exil,
La
douleur s’est acérée.
Ton cœur s’est
meurtri.
La lueur de l’amour
A expiré.
Abandon de toi-même,
Enfermement !
Tu as 50 ans,
Les
larmes se sont taries.
L’espoir,
L’espoir
s’est envolé.
La
souffrance corrode l’âme.
Inaccessible
deuil,
Évanescent bonheur !
L’amour maternel est le
résultat
d’une histoire personnelle.
d’une histoire personnelle.
Le vide affectif n’est que tourments.